Me semble que Boston arrive vite… #BAA

C'est ici que j'ai le goût d'en parler…une blessure qui part pas. C'est pas le fun. Je vide mes émotions, je partage ma douleur…je me fais du bien.

L'envie de courir est trop forte, je me suis risqué, ça fait maintenant mal. Je le sais, je devrais pas, mais c'est comme ça. Je vais continuer de me pousser, mon pied va finir par comprendre qu'il doit guérir.

Les rayons de soleil terminaient leur course dans mon visage plus tôt aujourd'hui, pendant un instant, cette journée d'automne, qui s'apparente plus à l'hiver m'invitait à aller courir. Puissant ce que le soleil peut faire. Dans mon cas, il réveille de multiples souvenirs de sortie de course dans des conditions pratiquement idéales. Et j'aime bien me souvenir de ces belles sorties, je suis pas mal nostalgique, et vit pas mal dans mes souvenirs.

Or, tout en déambulant (ça fait un beau mot à écrire pour simplement dire marcher). J'ai vite réalisé que mon talon ne serait pas d'accord. J'aime croire que ce sont mes ligaments qui me font mal, mais au fond de moi…pas très creux d'ailleurs, je doute bien que ce soit le calcanéus…, ce mot, qui m'apparaît d'origine latine (si je me fis au 2-3 mots dont je me souviens de mon apprentissage du latin au secondaire), m'étais inconnu il y a 3 mois...

Or, je ne ferai pas ma sortie du week-end, j'en veux aux coureurs qui semblent me narguer dans la rue (ben non, j'en veux pas à personne, et les coureurs se foutent éperdument de moi). Mais, je dois bien trouver quelque chose à blâmer, ce n'est surtout pas moi qui a sur-entraîné mon corps dans les 5 dernières années qui en est la cause. Mon écoute pour celui-ci ne fut jamais la meilleure. Les signaux qu'il m'envoyait était plus visible que des publicités sur les panneaux publicitaires d'autoroutes. Mais, je jugeais inutile de ralentir…et d'aucune façon je ne ferai la morale à qui que ce soit...

Alors, je prends mon mal en patience, j'évolue dans l'adversité, je repose mon corps….bla bla bla, mais non, je m'en fait pour Boston…NYC…je ronge mon frein (expression bizarre…). Je trouve que ça vient vite…je perds le cardio…la forme de courir…je m'ennuie!

Mais heureusement, l'histoire a une belle fin, j'ai profité pour débuter la natation, saisir une opportunité, voilà ce que je fais, vais-je migrer ves le triathlon??…nul ne le sait. Mais bon, force est d'admettre que ce maudit talon ne guérit pas vite.

Suis-je découragé? Bien sur que…oui…Mais, je garde la tête haute…tout d'un coup que mon talon pourrait guérir plus vite.

Sur ce, je m'en vais me le geler à la piscine!!!