10 semaines #unpeuplusdifficile

En regardant passionnément les Olympiques. Il m'est facile de m'imaginer la longue route pour se rendre aux Olympiques, mais en même temps, il m'est vraiment impossible de réellement comprendre les sacrifices et souffrances des athlètes Olympiques.

Tant pour eux que pour nous, coureurs amateurs, il y a très peu d'événement glorieux et beaucoup de session d'entraînement. J'adore les sessions d'entraînement, on se dépasse, on progresse et on est satisfait. Cependant, je trouve difficile, celui de me préparer pour un marathon, mais cette immense sensation d'accomplissement lorsqu'on établit un pb nous font vite oublier les sueurs et les douleurs de l'entraînement.

Or, la préparation de mon 3ième Boston s'avère plus difficile que pour mes autres courses.

Je me surprend à calculer les semaines restantes, il m'en reste 10...tout comme plusieurs, j'ai bien hâte que le temps froid soit remplacé par une température plus chaude, mais en même temps, j'ai l'opportunité de faire amplement de ski de fond, ce que j'adore.

Malheureusement, il m'est impossible d'ignorer la douleur au niveau de mes tendons d'Achilles. Quand je pense aux athlètes, qui eux aussi doivent combattre la douleur, je me dis que ce n'est que temporaire. La persévérance accompagné de sagesse est clé

Les effets d'un difficile 30k dimanche se sont ressentis ce soir lors de la session d'intervalles. Je n'ai pas réussit à trouver un confort, c'est comme si mon corps ne souhaitait pas être là. Je suis bien conscient des hauts et des bas de l'entraînement et très conscient que chaque session ne vont pas toujours bien.

Je garde mon objectif de casser le 2h50 à Boston et prendre un repos certain par la suite.