Célébrons l'arrivée du printemps #ilferabientôtchaud

Et oui, officiellement, demain sonnera l'arrivée du printemps. La population demeure bien cynique envers la demoiselle qui annonce la météo. Un véritable défi pour la patience et une pression certes sur le caractère. L'air froid et enneigé du mois de mars ont rendu la tâche plus difficile. Mais, dans l'adversité, 2 options s'offrent à nous. S'écraser et utiliser l'adversité pour se défiler ou rajouter une couche de plus et braver la neige, le froid et le vent afin poursuivre l'entraînement.

À moins de 5 semaines de Boston, les petits bobos font surfaces et l'accumulation de fatigue est au rendez-vous. Certaines sorties sont plus laborieuses. Cependant, lundi, tout allait bien, un 13k rapide, bon pour la confiance, suivi d'une bonne session d'intervalles mardi. Des répétitions de 6x3minutes, j'ai réussit à pousser, c'est pas ma force les intervalles court. Bon, bon pour la confiance. Pour le moment, l'objectif demeure de courir sous le 2h50. Mais dans le fond de moi, une petite flamme jaillit et me dit de m'essayer pour 2x1h24 pour un 2h48. Mais cela, je le garde pour moi.

Bien sur, beaucoup de neige fondra…et aussi tombera d'ici Boston. Plusieurs sorties tempo en rythme marathon permettront de me situer pour la course.

D'ailleurs, demain, ce sera 15km tempo. Je vais tenter, je dis bien tenter de le faire à 4min pace.

La longue de ce week-end sera une première longue depuis deux semaines. Ma dernière longue de week-end fut un 18k. J'irai pour un 30k, je vais tenter de le courir en 4m20.

Je connais bien le cycle d'entraînement et de préparation pour un marathon et ne m'inquiète pas avec mes temps de course qui sont plus lent que je l'aimerais. L'accumulation de fatigue permet de bâtir l'endurance. Le marathon est relativement simple, un réchauffement de 32km et une course tempo de 10km…il faut préparer le dernier 10k pendant 12 semaines…je dois me coucher, le cadran me sortira de mon sommeil vers 4h30AM pour cette importante sortie tempo.